Le message a été publié ce 6 novembre sur X, et il confirme ce que beaucoup pressentaient. Rockstar explique vouloir affiner les derniers détails et amener le jeu au niveau de qualité attendu, en remerciant au passage la communauté pour sa fidélité et sa patience.

Autrement dit : le jeu prend du retard, mais c’est pour la bonne cause. Le studio promet une aventure à la hauteur, dans un univers vaste et détaillé — notamment l’État fictif de Leonida, qui marquera le retour de Vice City dans une version contemporaine.

Au-delà des considérations techniques, ce changement de date n’est sans doute pas un simple hasard. Sortir un jeu comme GTA 6 mi-novembre, c’est viser directement la période la plus lucrative de l’année : les fêtes de fin d’année. Une fenêtre parfaite pour dominer les ventes, et potentiellement évincer la concurrence.

En effet, peu d’éditeurs oseront lancer un autre gros titre la même semaine. Historiquement, lorsqu’un GTA débarque, les autres blockbusters se poussent pour ne pas finir dans l’ombre.

Rockstar, maître du contre-la-montre

Ce n’est pas la première fois que Rockstar joue la montre. Le studio est réputé pour ses développements longs, mais aussi pour le soin extrême apporté à ses jeux. Que ce soit avec GTA V ou Red Dead Redemption 2, chaque report a mené à une sortie marquante — au point de définir de nouveaux standards dans le monde du jeu vidéo.

Avec GTA 6, l’attente est immense, presque démesurée. Chaque détail est scruté, chaque rumeur analysée. Dans ce contexte, mieux vaut un report bien géré qu’un lancement précipité.

Attendre pour mieux savourer ?

Certes, patienter encore un an de plus n’enchante personne. Mais si l’histoire de Rockstar nous a appris quelque chose, c’est que lorsque le studio prend son temps, c’est rarement pour rien. GTA 6 pourrait bien devenir l’un des plus gros lancements de la décennie… à condition de tenir ses promesses.

En attendant, les fans n’ont plus qu’à ronger leur frein jusqu’en novembre 2026. Avec un peu de chance, le prochain trailer viendra calmer l’impatience,  et relancer la hype, une fois de plus.