La réaction virale A, conçue pour une application industrielle dans le domaine de la génétique, s'est dérobée au contrôle et se propage à un rythme accéléré. Sans distinction ni préférence, elle infecte tous les organismes qui peuplent notre écosystème, mêlant ainsi en quelques instants des plantes avec des animaux et même des humains. Cependant, la complexité du génome végétal contribue à rendre la plupart de ces derniers plus résistants au virus. En revanche, les gènes simples présents dans les plantes conduisent à l'apparition de mutations grotesques chez les humains et à leur mort dans la majorité des cas. Dans l'espace d'une semaine, 90% de la population mondiale est soit éteinte, soit considérée comme inexistante. Cependant, un petit nombre de la population terrestre présente une immunité au virus et doit ainsi se réinventer pour survivre.Parmi ceux-ci, les humains qui ont réussi à s'enfuir s'efforcent de créer des communautés sûres, mais elles sont bientôt menacées par la prolifération sans fin des organismes génétiquement modifiés (OGM). Ceux-ci évoluent de manière permanente et bientôt aucune structure ne peut les empêcher d'inonder l'espace vital