L’intrigue se déroule dans les années 60, soit près de trois décennies avant les événements des films. On y suit notamment la famille Hanlon (le nom vous dit quelque chose ? Normal…), qui emménage à Derry pour y refaire sa vie. Mais très vite, des disparitions d’enfants, des visions étranges et une présence sinistre commencent à semer le doute et la peur. Comme souvent à Derry, les adultes semblent aveugles, et les enfants seuls face à l’horreur.

Ce qui distingue la série, c’est sa volonté de poser une atmosphère lourde, presque paranoïaque, tout en exploitant les codes de l’époque : guerre froide, tensions sociales, ambiance rétro… Tout y est pour faire de Bienvenue à Derry bien plus qu’une série d’horreur classique.

Un projet mené par les créateurs des films

La série est développée par Andy Muschietti (réalisateur des deux films Ça) aux côtés de Barbara Muschietti et Jason Fuchs. Ce trio connaît parfaitement l’univers de Stephen King, et cela se sent : on retrouve l’esthétique dérangeante des films, les transitions brutales entre réalité et hallucination, et surtout cette capacité à mettre en scène la peur de l’enfance.

Les fans seront ravis d’apprendre que la mythologie autour de Pennywise est ici largement enrichie. On en apprend plus sur les cycles de terreur qui frappent la ville tous les 27 ans, et sur la nature presque cosmique du mal qui l’habite. Sans trop spoiler, le clown n’est que la partie visible d’un phénomène bien plus vaste… et plus ancien.

Visuellement, la série est soignée : décors vintage ultra crédibles, photographie travaillée, effets spéciaux discrets mais efficaces. Le tout crée un sentiment d’étrangeté permanent. Le casting, quant à lui, mise davantage sur de nouveaux visages que sur des têtes d’affiche, ce qui renforce l’immersion.

Mention spéciale pour la performance du nouvel interprète de Pennywise (dont l’identité est encore tenue secrète dans les premiers épisodes), aussi terrifiant que charismatique. Il ne cherche pas à copier Bill Skarsgård, mais à lui succéder en ajoutant sa propre touche au personnage.

Une série pour qui ?

• Les fans de Stephen King, évidemment
• Les amateurs de récits horrifiques à l’ambiance lente mais pesante, façon The Haunting of Hill House
• Ceux qui aiment les préquelles bien construites, qui enrichissent sans dénaturer
• Et bien sûr… ceux qui n’ont pas peur des clowns

Où la regarder ?

La série est disponible en exclusivité sur HBO Max, avec un nouvel épisode chaque semaine depuis le 26 octobre 2025. La plateforme propose la série en version originale sous-titrée et en version française.

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