Spring Breakers : une suite inattendue 100% Gen Z … sans Selena Gomez
Le film original de Harmony Korine, sorti en 2012, avait divisé autant qu’il avait fasciné, devenant rapidement un film culte grâce à son esthétique néon, son ambiance dérangeante et ses performances inattendues. Aujourd’hui, ses producteurs Chris Hanley (American Psycho, The Virgin Suicides) et Jordan Gertner relancent la machine, cette fois avec Matthew Bright (Freeway) à la réalisation.
Dans Salvation Mountain, Bella Thorne, Grace Van Dien, Ariel Martin et True Whitaker incarnent un quatuor de jeunes femmes en quête de liberté lors d’un spring break explosif… qui vire rapidement à la cavale. Le film est présenté comme un thriller criminel audacieux, fidèle à l’esprit transgressif de l’original, mais avec une touche contemporaine plus nerveuse, pensée pour le public d’aujourd’hui.
Une résurrection après plusieurs échecs
Ce retour n’était pas gagné. En 2014, une première suite intitulée Spring Breakers: The Second Coming était annoncée, avec le réalisateur Jonas Åkerlund (Lords of Chaos) et le scénariste Irvine Welsh (Trainspotting). Le projet avait été abandonné, tout comme une tentative de série digitale en 2017.
Cette fois, le feu est vert : Salvation Mountain a été officiellement lancé au Marché du Film de Cannes par Capture, un nouveau label né de l’alliance entre Capstone Global et Signature Entertainment.
Un pari risqué mais assumé
Avec un budget initial de seulement 5 millions de dollars, Spring Breakers avait rapporté plus de 30 millions au box-office mondial, devenant une référence pop aux accents critiques. Le nouveau film entend prolonger cette démarche en explorant les dérives d’une jeunesse attirée par l’excès, la fuite, et l’envie que “le spring break ne s’arrête jamais”, comme le résument les producteurs.
Reste à voir si cette suite saura provoquer le même électrochoc… ou si elle finira oubliée dans le sable chaud des reboots de trop.