Sur BFM Business, Aschenbroich a dénoncé le « dogme des quatre opérateurs », soulignant qu’aux États-Unis et en Chine, ils ne sont que trois. Pour lui, cette concentration permettrait au secteur d’être plus compétitif et de mieux investir dans les infrastructures. Il a aussi reconnu que le modèle actuel fragilise des acteurs comme SFR, accablé par une dette colossale.

SFR : un démantèlement en vue ?

SFR, deuxième opérateur français, traverse une période délicate. Selon plusieurs médias, des négociations sont en cours pour que ses actifs soient répartis entre Free, Bouygues et Orange.

Free viserait les clients professionnels, Bouygues les réseaux fixes et mobiles, tandis qu’Orange observerait prudemment sans mener les opérations, de peur d’être bloqué par les régulateurs.

Le véritable obstacle reste l’avis des autorités françaises et européennes de la concurrence. Elles craignent qu’une telle concentration ne conduise à une hausse des prix et à une baisse de la qualité pour les consommateurs.

Aschenbroich a cité le Royaume-Uni, où les régulateurs ont validé une fusion récente, pour montrer qu’un changement de cap est possible.

@Canva

et pour les consommateurs ?

Un marché à trois acteurs pourrait en théorie faciliter les investissements dans la 5G, la fibre et la couverture des zones rurales. Mais il risque aussi de réduire le choix et de faire grimper les tarifs. Le gouvernement assure qu’il veillera à protéger les consommateurs tout en favorisant l’innovation.

La sortie médiatique du patron d’Orange apparaît donc comme une stratégie pour préparer les esprits à un remodelage du secteur. Reste à savoir si cette transformation sera perçue comme une avancée ou un recul par les utilisateurs.

Et vous, que pensez-vous de ce projet ? Une meilleure qualité de réseau vaut-elle une possible hausse des forfaits ?