Panne Cloudflare : Un bug de configuration paralyse une partie du web
L'incident a débuté hier en fin de matinée et a duré plusieurs heures avant un retour complet à la normale.
- 11:20 UTC : Début des perturbations. Le trafic réseau commence à se dégrader de manière significative.
- Impact : Les utilisateurs tentant d'accéder aux sites protégés par Cloudflare ont rencontré des messages d'erreur **HTTP 500** (Internal Server Error).
- 14:30 UTC : La majorité de l'impact est résolue par les équipes techniques.
- 17:06 UTC : Fin complète de l'incident. Tous les services impactés en aval sont de nouveau opérationnels.
La cause technique : Un fichier trop volumineux
Dans son rapport post-mortem, Cloudflare a joué la carte de la transparence. L'origine de la panne n'est pas une attaque DDoS ou une intrusion malveillante, mais un bug latent dans la configuration du service de gestion des bots (Bot Management).
Le module de détection des bots se trouve sur le "chemin critique" du trafic. Le problème est survenu lorsqu'un fichier de configuration spécifique a dépassé la taille limite attendue par le système.
Ce dépassement de taille a provoqué un crash du logiciel chargé de gérer le trafic pour de nombreux services de Cloudflare, entraînant les erreurs 500 constatées par les internautes.
Pour rétablir le service, les ingénieurs de Cloudflare ont :
- Identifié l'origine du crash.
- Revenu à une version antérieure de la configuration du module de détection, dont la taille était inférieure aux limites critiques.
- Modifié le service proxy principal pour qu'il soit plus résilient : à l'avenir, si une limite de taille est atteinte, le système ne devrait plus "crasher" de cette manière.
Pas de cyberattaque : Cloudflare a explicitement déclaré qu'il n'y avait aucune preuve d'activité malveillante ou d'attaque à l'origine de cet incident.
L'entreprise a présenté ses excuses pour la gêne occasionnée et a publié une analyse technique détaillée sur son blog pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet.